Techniques

L’ostéopathe établit son diagnostic à partir de ses mains. Grâce à de nombreux tests (globaux et spécifiques) effectués sur plusieurs structures du corps, l’ostéopathe évalue les différentes zones en dysfonctionnement et détermine si elles sont primaires ou si elles résultent de l’adaptation face à un trouble ailleurs dans l’organisme. Il met alors en place un axe de traitement afin de soulager les points de fixité et de restriction.

Pour corriger les dysfonctions ostéopathiques, plusieurs groupes de techniques existent. Elles peuvent se classifier selon quatre grands principes :

• les techniques directes
• les techniques indirectes
• les techniques d’équilibration de tension
• les techniques se servant de la physiologie du système.

Chaque ensemble de techniques regroupe une multitude de pratiques différentes. Aucune technique n’est plus efficace ou meilleure qu’une autre. Le thérapeute doit choisir la méthode de traitement qu’il applique en fonction de ce qu’il ressent et de ce dont son patient a besoin pour retrouver un état de santé optimal. Au cours d’une même séance, plusieurs méthodes sont généralement employées.

Au sein de tous les genres de techniques qui existent en ostéopathie, en voici quelques uns parmi les principaux :

• les techniques d’impulsion manipulée aussi appelées thrust et qui s’apparentent au « cracking »
• les techniques de traitement ostéopathique général (TOG) qui se caractérisent notamment par un rythme et des rotations
• les techniques d’énergie musculaire qui se servent de la contraction et du relâchement musculaire
• les techniques fonctionnelles qui cherchent la détente des tissus péri-articulaires.
• les techniques de traitement des viscères
• les techniques crânio-sacrées qui marquent l’importance du crâne et du sacrum (os situé en bas de la colonne vertébrale)
• les techniques fasciales et myofasciales qui travaillent sur un tissu spécifique de l’organisme, le fascial
• les techniques réflexes qui utilisent des zones et des points réflexes du corps